Pouvez-vous nous présenter l’Association Internationale des Jeunes Avocats (AIJA) ?

L’AIJA est une association crée en 1962, dont le siège est à Bruxelles, et qui regroupe 3.000 membres actifs dans le monde entiers, tous âgés au plus de 45 ans, répartis dans plus de 80 pays.
Elle touche plus de 80.000 avocats (mais également des juristes d’entreprises) dans 700 cabinets et environ 60 entreprises.
Elle fêtera cette année ses 50 ans, le 30 juin prochain, à Paris à la Maison du Barreau, à l’occasion d’une cérémonie officielle au cours de laquelle sera prononcée une nouvelle déclaration de l’association.

Quel est son rôle ?

Son rôle est de promouvoir les relations entre les jeunes avocats (et juristes) du monde entier, à travers notamment l’organisation de séminaires au cours desquels les programmes scientifiques sont aussi développés que les évènements sociaux, ce qui permet aux membres de l’association de créer, avec le temps, de véritables liens d’amitié que l’on ne retrouve pas dans les autres associations internationales.

Je pense notamment aux "diners chez les confrères", qui sont toujours des moments exceptionnels.
Cet esprit particulier à l’AIJA a une répercussion directe dans la gestion des dossiers à l’international, avec des confrères qui se sentent souvent très impliqués dans les dossiers.

Comment fonctionne-t-elle ?

Chaque année, l’association élit son Président, ainsi que les membres du comité exécutif, lors de la tenue de son congrès qui se tient en général la dernière semaine du mois d’aout. Cette année, le congrès aura lieu à Barcelone du 28 août au 1er septembre. L’année prochaine il aura lieu à Buenos Aires en Argentine.

Les instances dirigeantes de l’AIJA se réunissent également chaque mois de mai et novembre, à l’occasion de Conférences au cours desquelles des séminaires techniques sont également organisés. Ainsi, au mois de mai prochain, la Conférence se tiendra à Hambourg avec séminaire en droit maritime et un autre consacré aux énergies renouvelables. En novembre, nous nous réunirons à Montréal pour deux séminaires consacrés au droit de la distribution et aux contentieux découlant des cas de force majeure.

Ces séminaires, qui se déroulent également tout au long de l’année, sont organisées par la vingtaine de commissions que comporte l’association (Pour plus de détails : www.aija.org).

Quels sont vos objectifs ?

En tant que représentant national de l’AIJA en France, depuis le dernier congrès d’Amsterdam, ma fonction principale est de promouvoir l’association dans notre pays.

A cette fin, je programme actuellement une "tournée" des cabinets français, essentiellement sur Paris, pour présenter l’association.

J’ai également relancé les rencontres mensuelles entre membres français, sur la capitale, même si notre association compte également des membres en Province.

En tant que vice Président de la commission Droit pénal des affaires de l’AIJA, je travaille actuellement, avec d’autres membres de l’association, sur un projet de séminaire qui se tiendrait au mois de juin 2013 à Marseille, consacré à la responsabilité civile et pénale des professionnels du droit et du chiffre.