Christophe Héry, Avocat Associé chez Brunswick avocats, s'exprime sur son parcours, son recrutement et ses perspectives d'avenir au sein du cabinet brunswick avocats qu'il vient de rejoindre.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre brunswick avocats ?
J’ai été séduit par le projet humain et professionnel des associés de brunswick avocats qui ont des objectifs clairs et ambitieux pour développer la structure, tout en favorisant l’épanouissement de chaque avocat. Je voulais également rejoindre une structure dynamique, jeune et qui voit l’utilisation croissante des nouvelles technologies comme un formidable atout de développement pour les avocats et leurs clients.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
Je suis titulaire d’un Master 1 en droit des affaires / droit international et d’un Master 2 de droit international privé / droit du commerce international de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ainsi que d’une mention de spécialisation en droit international et de l’Union européenne. J’ai aussi suivi les cours de l’Académie de droit international de La Haye et de l’Université de San Diego.
Avocat au barreau de Paris depuis 1994, j’ai commencé ma carrière au sein de la direction juridique de Nexans puis j’ai continué à traiter principalement des contentieux et des contrats, relatifs à la distribution et aux nouvelles technologies au sein de plusieurs cabinets d’avocats d’affaires, dont Lmt avocats que j’ai cofondé en 2002 et où je suis resté jusqu’à intégrer récemment brunswick avocats.
Qui a le plus influencé votre carrière ?
Chaque avocat, lorsqu’il est passionné par son métier, est nécessairement influencé par ses clients, ses associés et ses confrères. Commencer sa carrière à la direction juridique de Nexans (à l’époque Alcatel Câbles), en France puis à l’étranger, a certainement marqué profondément ma façon de conseiller les entreprises. De même, mon implication dans des associations internationales d’avocats, telles que l’AIJA ou l’ABA, m’a permis de créer des relations de confiance avec de nombreux confrères et juristes étrangers.
Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?
Réduire mon exercice professionnel à un seul souvenir serait réducteur, voire un peu triste. Je suis passionné par les activités de mes clients et mes meilleurs souvenirs sont intimement liés à leur personnalité et leurs projets. Représenter des clients français ou étrangers devant des tribunaux judiciaires ou arbitraux, ou des juridictions internationales comme la CJUE, constitue également pour moi des moments forts de ma carrière d’avocat plaidant.
Quels sont vos domaines de compétences ?
J’interviens surtout en droits de la distribution, de la concurrence et des nouvelles technologies (incluant le e-commerce et les traitements de données personnelles). Le conseil et le contentieux ont toujours été, et ce depuis le début, les deux points d’équilibre et d’enrichissement réciproque de mon activité. J’interviens également très régulièrement dans des contentieux transnationaux et à l’occasion de la négociation de contrats internationaux.
Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?
La loi du 30 juillet 2018 sur la protection du secret des affaires devrait conduire les entreprises, spécialement les plus innovantes, à mener un véritable exercice d’introspection, afin d’une part d’identifier leurs actifs immatériels susceptibles d’être protégés à ce titre, et d’autre part de mettre en place de véritables procédures de protection interne.
Cette loi s’inscrit d’une certaine manière dans la lignée de la loi Sapin II et du RGPD qui ont conduit les entreprises à s’autoévaluer. Nos clients doivent donc intégrer ce cercle vertueux d’autocontrôle leur permettant à la fois de tirer le meilleur de leur organisation interne et de se protéger de la concurrence. Le rôle de l’avocat conseil et plaidant est à cet égard central.
Qui conseillez-vous ?
J’accompagne des directions juridiques de grands groupes français et étrangers et des directions générales de PME / ETI lors de transactions et de litiges relatifs à leur activité commerciale. Mes principaux secteurs d’intervention sont les secteurs pharmaceutique, cosmétique, agro-alimentaire, high-tech et distribution (mode, FMCG, retail).
Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?
Créer un pôle "Distribution – Concurrence – Contrats" équilibré autour du conseil et du contentieux, avec une équipe d’avocats qui recherche quotidiennement l’excellence et la complémentarité avec les autres équipes du cabinet. Nous voulons être les conseils privilégiés de nos clients face, notamment, aux défis des nouvelles technologies et du numérique d’une part et de la mondialisation des échanges d’autre part, lesquels doivent être appréhendés comme des opportunités et des relais de croissance.
Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)
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