Le Monde du Droit a interrogé Gwendoline Cattier qui rejoint les équipes de Room Avocats pour développer la pratique distribution, concurrence, consommation et contrats commerciaux du cabinet.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre ROOM Avocats ?
Le choix de Room Avocats est vite devenu une évidence car le mode d’organisation du réseau me permettait à la fois de porter un projet entrepreneurial dédié au droit économique et de rejoindre une structure existante regroupant une équipe pluridisciplinaire de plus de 25 avocats sous une enseigne commune et sans hiérarchie entre les membres du réseau.
En effet, Room Avocats c’est d’abord un cabinet full service en droit des affaires avec trois pôles principaux que sont : l’équipe Private Equity animée par Samuel Richer, Ambroise de Lamaze et Olivia de Farcy avec pour clients notamment des fonds d’investissement, des family offices et des PME ; une équipe dédiée au secteur de l’immobilier et de la construction (baux commerciaux, copropriété, vente d’immeuble, urbanisme, construction, promotion, assurance et responsabilité civile) constituée d’Adeline Tison, Céline Maury et Michelle Dervieux ; une équipe consacrée au contentieux civil, social, pénal et contentieux des affaires, portée par Marc Olivier-Martin, Frédéric Sueur, Pierre-Charles Ranouil, Philippe Meilhac, Barbara Le Bel et Ambroise de Lamaze.
A ces activités classiques sont venues s’adjoindre des compétences spécifiques avec : le conseil dans le cadre de la réalisation d’opérations franco-suisses (acquisitions d’entreprises, investissements immobiliers,…) par Samuel Richer et Clotilde Cattier qui pilotent leurs activités depuis la Suisse où ils ont acquis une très bonne connaissance de l’environnement juridique et fiscal du pays ; la fiscalité portée par Clotilde Cattier et Cyrille de Tilly qui ont développé, outre une activité de conseil classique en fiscalité patrimoniale et en M&A, une compétence particulière en fiscalité des cryptomonnaies ; l’occupation du domaine public portée par Philippe Meilhac, reconnu comme l’avocat des restaurateurs en conseil et dans les contentieux pertes d’exploitation ainsi que ceux les opposant à la ville de Paris au sujet des autorisations et droits de terrasse.
Enfin, un autre élément décisif a été les valeurs humaines portées par les avocats du réseau Room Avocats. Les avocats du réseau cultivent une véritable élégance dans les relations interpersonnelles. C’est particulièrement agréable dans les relations de travail.
Quelle est la spécificité de votre pratique ?
Le droit économique est le droit du business par excellence. Les sujets de distribution, concurrence, consommation impactent la stratégie de l’entreprise, son développement économique.
Mon expérience dans une entreprise internationale m’a éclairé sur le rôle de business partner et me permet aujourd’hui de concevoir le droit comme un outil de structuration de l’entreprise en interne et un outil au service de la stratégie de l’entreprise dans ses relations avec ses clients, ses fournisseurs et ses partenaires. En droit économique, la conformité à la règle de droit n’est pas une fin en soi, elle répond souvent à une appréciation des risques que le chef d’entreprise accepte de prendre.
Qui conseillez-vous ?
J’ai vocation à intervenir pour toute entreprise quel que soit son secteur d’activité. Cependant, sans doute lié à mon expérience comme directrice juridique de la Maison Ladurée, je conseille des entreprises avec une forte dimension internationale et notamment des entreprises organisées en réseau, des industriels principalement dans les secteurs de la santé et de l’agro-alimentaire, des grossistes et des enseignes de la grande distribution ainsi que des sous-traitants dans tous secteurs d’activité.
Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?
J’ai identifié trois axes de développements. D’abord, ancrer l’antenne de Room Avocats dans la région Sud et donc contribuer au rayonnement de l’ensemble des départements du cabinet auprès du tissu économique local. Ensuite, animer la pratique du droit économique au niveau national et constituer progressivement une équipe solide avec le recrutement d’un junior d’ici un an. Enfin, orienter prioritairement mon activité autour de deux sujets, à savoir la franchise et les relations fournisseurs-distributeurs, et ce dans toutes leurs dimensions, c’est-à-dire en conseil, négociation commerciale, contentieux et précontentieux.
Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)