La société SiPearl vient de lever 90 millions d’euros pour lancer le premier microprocesseur au monde dédié au calcul haute performance conçu pour fonctionner avec n’importe quel accélérateur tiers (GPU, intelligence artificielle, quantique).
Maître Sanviti, pouvez-vous nous en dire plus sur ce projet pan-européen ?

Il s’agit d’une première étape portant le financement total de SiPearl à 110,5 M€, dont 20,5 M€ de subventions apportées par l’Union Européenne - au travers du projet du consortium European Processor Initiative (EPI) et du programme EIC Accelerator – et la France – avec la région Ile-de-France.

Optimisé sur le plan de l’efficacité énergétique, Rhea consommera deux fois moins d’énergie pour une puissance de calcul équivalente.

Quels sont les principaux facteurs de réussite d’un tel projet ?

Un tel projet, innovant et ambitieux, continuera d’être une réussite grâce au soutien des programmes d’innovation de l’Union Européenne ainsi qu’à une volonté sans faille de son fondateur et de son équipe.

Cela signifie-t-il que d’autres investisseurs vont se joindre au projet d'ici à la fin de l’année ?

Oui, effectivement, d’autres investisseurs vont rejoindre cette série A, hors norme.

Pouvez-vous malgré tout nous confier ce qui a permis que SiPearl fasse appel au département Private Equity / MBA du cabinet Aston Avocats ?

OS : Notre cabinet a démontré depuis des années sa capacité à accompagner et structurer ce type de levées de fonds. Notre avantage est que nous aidons ce type de sociétés à évoluer de façon sécurisée sur quasiment l’ensemble des aspects juridiques, sociaux et fiscaux. Nous agissons comme de véritable Business Partners.

Quels enjeux avez-vous fixés pour le 2e semestre 2023 pour Aston Avocats ?

2023 sera à l’image de SiPearl, une année pan-européenne pour le cabinet… to be continued…

Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)