Le TGI de Paris a considéré que les propos d'un avocat peuvent relever du droit à la polémique non exclusif de la bonne foi.
Dans une affaire médiatisée, un avocat a tenu des propos accusateurs à l'encontre de la partie adversaire et de son avocat, et a été poursuivi pour diffamation.Dans un jugement du 20 octobre 2010, le tribunal de grande instance de Paris a considéré que "si les propos de [l'avocat] manquent incontestablement de mesure (...), ils émanent d'un avocat passionné qui consacre toute son énergie à la défense de sa cliente et qui ne saurait restreindre sa liberté d'expression au seul motif qu'il évoque sa cause devant les journalistes au lieu de s'adresser à des magistrats".Le tribunal a estimé que, au vu du caractère exceptionnel du dossier (intérêts financiers importants, affaire (...)