Un hebdomadaire a publié un entretien avec Mme X., illustré de plusieurs photographies, consacré à la révélation de la naissance d'un garçon prénommé Alexandre, et présenté comme issu de ses relations intimes avec le prince de Monaco. Ce dernier, arguant d'atteinte à ses droits sur sa vie privée et son image, a assigné la société éditrice du journal ainsi que sa directrice de la publication. Accueillant cette demande, une cour d'appel a condamné la société au paiement de dommages-intérêts. La Cour de cassation confirme l'arrêt, rappelant que "toute personne, quel que soit son rang, sa naissance, sa fortune, ses fonctions présentes ou à venir a droit au respect de sa vie privée". Or, en l'espèce, d'une part, à la date de la parution de l'article, l'existence et la filiation de l'enfant étaient (...)
La vie privée d'un prince
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