Bien que relevant d'un débat d'intérêt général, la cour d'appel de Bourges juge diffamatoires les propos d'une viticultrice dénonçant sur son compte Instagram les violences sexuelles d'un vigneron réputé, faute de mesure dans ses propos et de rappel du principe de la présomption d'innocence.
En 2022, un vigneron exerçant dans le Sancerrois a été informé qu'une lanceuse d'alerte danoise avait relayé sur internet des témoignages anonymes qui évoquaient, sans mentionner de nom, l'existence d'un vigneron français auteur de faits de harcèlement et d'agression sexuels commis lors de ses déplacements professionnels au Danemark. Le professionnel a par ailleurs été avisé de l'existence du compte Instagram @paye-tonpinard tenu par une vigneronne du Beaujolais, militante contre les violences sexuelles (...)