Ainsi, selon l'équipe de Robert Half Juridique & Fiscal, la division spécialisée dans le recrutement de professionnels Juristes et Fiscalistes du cabinet international Robert Half, si la crise n’est pas finie, les recrutements reprennent. "L’ensemble des secteurs d’activité bénéficie de cette reprise dans les faits et/ou dans les intentions de recrutement".
Mais les experts en recrutement ne sont pas naïfs pour autant et reconnaissent que "même si ce marché de l’emploi se retourne, les entreprises se montrent toujours très exigeantes quant à la qualité des profils qu’elles recherchent".
Par ailleurs l’étude déplore l’augmentation du phénomène des "contres-offres" que font les entreprises pour retenir un cadre démissionnaire, ce qui, toujours selon la division Robert Half Juridique & Fiscal, se révèle le plus souvent être une solution inefficace.
Côté chiffres, ce sont bien entendu les directeurs juridiques qui s’en sortent le mieux, avec un salaire annuel fixe brut (RAFB) allant de 65 000 à 150 000 € en fonction de la taille de l’entreprise.
Les directeurs juridiques sont suivis par les Compliance Officer ainsi que les juristes fiscalistes dont le RAFB peut dépasser les 80 000 €. Parmi les juristes, les fiscalistes sont donc les mieux lotis, suivis de près par les Juristes Marchés Financiers avec un salaire fixe brut annuel moyen de 65 000 € au-delà de 7 ans de pratique. Les juristes en droit des sociétés quant à eux peuvent s’attendre à 60 000 € pour la même ancienneté.
Les autres juristes présentés dans l'étude (généralistes, droit des contrats, droit social, droit public et droit des assurances) ont le salaire fixe brut annuel relativement homogène : il varie globalement entre 30 000 € et 55 000 € en fonction de la durée de carrière.