Le service innovant d’Authentic BlockChain a pour ambition de permettre à tout professionnel du secteur juridique de rendre infalsifiable les documents qu’il aura produits et de vérifier la véracité de ceux déposés par ses confrères
L’idée centrale et initiale d’Authentic BlockChain est de donner aux notaires le moyen d’ancrer dans la blockchain leurs actes juridiques, mais également de vérifier de manière simple et incontestable qu’ils n’ont pas été modifiés par la suite.
Il est cependant vite apparu aux fondateurs que ce service ne devait pas se limiter à une profession, mais être ouvert à tous les professionnels du droit et du chiffre. Il sera ainsi immédiatement accessible aux avocats, commissaires-priseurs, experts comptables, généalogistes, huissiers et juristes d’entreprise.
Parallèlement, Authentic BlockChain ambitionne de se développer à l'international et s’ouvrira aux autres professionnels du droit et du chiffre européens.
Barbara Thomas David, notaire à Paris, et Thierry Arnaly, précédemment fondateur et dirigeant de la startup legaltech FoxNot, ont créé la SAS Authentic BlockChain en novembre 2020. Ils ont été rejoints depuis dans cette entreprise par une dizaine de professionnels du droit et du chiffre, suite à une première souscription. La BPI a reconnu le caractère innovant en apportant son soutien, via la Bourse French Tech.
Fondée sur la technologie de blockchain Ethereum, la V0 présenté par d’Authentic BlockChain a pour vocation de faire toucher du doigt la révolution à venir du secteur juridique. Cette solution entend permettre à tous les professionnels du droit et du chiffre de découvrir comment l’innovation technique va faire évoluer leur métier et les transformer en tiers de confiance numérique.
La sécurité est au cœur des préoccupations d’Authentic BlockChain. La start-up travaille en particulier sur l’authentification des utilisateurs et le contrôle d’accès au service. Elle utilise également des technologies complémentaires pour assurer la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des documents concernés par le service. Ainsi, pour s’assurer que les documents manipulés par les juristes ne pourront pas être falsifiés, elle utilise les garanties d’immutabilité et de non suppression offertes par la blockchain publique, tandis que pour être sûr que personne ne pourra accéder directement à ces documents elle ne manipule que leurs empreintes numériques et n’en garde aucune copie.