Seules les servitudes et restrictions administratives à caractère permanent doivent être prises en compte pour l'évaluation des terrains à bâtir dans le cadre d'une expropriation pour cause d'utilité publique.
Par arrêté préfectoral, une parcelle appartenant à une société a été déclarée cessible pour cause d'utilité publique au profit d'un établissement public d'aménagement. Le juge de l'expropriation a ordonné le transfert de propriété de la parcelle au bénéfice de l'établissement public. A défaut d'acceptation de l'offre d'indemnisation par la société, l'établissement public a saisi le juge de l'expropriation aux fins de fixation de l'indemnité de dépossession. La cour d'appel de Bordeaux, dans un arrêt rendu le 27 avril 2022, a fixé l'indemnité de dépossession due à la société (...)