Amiante : le délai de prescription court après la fin du risque d'exposition

Santé et sécurité au travail
Outils
TAILLE DU TEXTE

Le délai de prescription d’une action en réparation du préjudice d’anxiété, due à une exposition à l’amiante, court uniquement à partir du moment où les salariés ont cessé d’être exposé au risque en question.

Soixante-dix salariés et agents de la SNCF ont saisi la juridiction prud’homale le 28 mai 2015 pour obtenir des dommages-intérêts de la part de leur employeur, en réparation de leur préjudice d’anxiété et pour violation de l’obligation de sécurité. La cour d’appel de Reims, dans un arrêt rendu le 5 septembre 2018, a considéré que l’action était prescrite, et donc irrecevable.Les juges d’appel ont en effet estimé que le délai de prescription courait à partir du moment où les salariés avaient eu connaissance ou auraient dû avoir connaissance du risque élevé de (...)

L'article complet est réservé aux abonnés

Vous êtes abonné(e) à LegalNews ? Identifiez-vous
Je m'identifie
Pour découvrir nos formules d'abonnement,
Je m'abonne
Lex Inside - L’actualité juridique - Émission du 29 novembre 2024 :

Lex Inside - L’actualité juridique - Émission du 27 novembre 2024 :

Lex Inside - L’actualité juridique - Émission du 22 novembre 2024 :