L'employeur qui reproche des odeurs "nauséabondes" à son salarié porte atteinte à sa dignité

Relations individuelles de travail
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Le fait pour un employeur de reprocher à son salarié de dégager des odeurs nauséabondes en évoquant "une gangrène, une incontinence" constitue une atteinte à la dignité du salarié, c'est-à-dire un manquement grave de l'employeur à ses obligations qui justifie la résiliation du contrat. 

Mme X. a été engagée le 11 mai 1981, par la société M., en qualité d'employée de bureau, et exerçait en dernier lieu les fonctions d'adjointe du chef de service du contentieux. Elle s'est trouvée en arrêt de maladie à partir du 3 août 2007.Elle a saisi la juridiction prud'homale d'une demande de résiliation judiciaire de son contrat de travail et de condamnation de son employeur au paiement de dommages-intérêts en faisant valoir qu'elle avait été victime de harcèlement moral et de comportements portant (...)

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