Arnaud Dumourier, Directeur de la Rédaction du Monde du Droit, a interrogé  Gérard Kuster, conseiller du secrétaire général de GDF Suez, à l'occasion du Business & Legal Forum qui s'est tenu le 10 octobre 2013 à la Maison des Arts & Métiers à Paris.

Gérard kuster est intervenu dans le Business & Legal Forum sur les chartes d'étique et les codes de bonne conduite.A la question de savoir s'il est utile pour une entreprise de se doter d'un code de bonne conduite, la réponse de Gérard Kuster est catégorique. La mise en place d'un code de bonne conduite dans une entreprise est bénéfique pour l'entreprise. Le code est un point de référence pour les entreprises. C'est le constat de l'étude présentée sur ce sujet lors d'un des ateliers du Business & Legal Forum. 

La mise en place d'un code de bonne conduite est un signal fort donné par la direction dans un processus d'entrée de l'éthique par les valeurs. Pour Gérard Kuster, les valeurs sont la première clef d'entrée de l'éthique dans l'entreprise. La deuxième clef d'entrée est celle des risques. Les deux entrées étant complémentaires.

Gérard Kuster soulève également une problématique concernant l'application de l'éthique. Il est important d'avoir une traçabilité de l'éthique mise en place au sein de l'entreprise. Sans traçabilité de l'éthique, l'entreprise n'aura pas les preuves nécessaires pour se défendre contre des allégations.

L'amélioration d'un code de bonne de conduite est un sujet propre à chaque entreprise, selon Gérard Kuster. Chaque code est différent selon l'entreprise concernée et le type d'activité exercés. Le plus important étant que le code reçoive une forte adhésion au sein de l'entreprise. Cette adhésion est nécessaire pour que le code bénéficie d'une légitimité de la part des salariés. Enfin, Gérard Kuster insiste sur l'engagement du management. Il faut une exemplarité des managers, qui va porter le succès du code de bonne conduite.