Le Monde du Droit a interrogé Nicola Di Giovanni à propos de son arrivée au sein de Skadden en tant qu'associé. Il vient ainsi renforcer la pratique private equity du cabinet international.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Skadden ?
Skadden est l’un des plus beaux cabinets du monde et un modèle d’excellence avec des équipes très réputées pour leurs compétences, notamment en M&A, fiscal, financement et antitrust.
Historiquement, c’est un cabinet très reconnu pour sa pratique M&A tant en France, qu’aux Etats-Unis et en Angleterre. Depuis quelques années Skadden a mis l’accent, avec un formidable succès, sur le private equity et s’est établi d’abord aux États-Unis, puis en Angleterre et en Allemagne. Aujourd’hui, Skadden compte parmi ses clients certains fonds d'investissement les plus prestigieux. A Paris, le bureau dispose déjà de toutes les composantes nécessaires pour traiter un deal de private equity, notamment, des équipes fiscales et de financement très pointues qui sont menées respectivement par Thomas Perrot et Aurélien Jolly.
Ce qui m’a également séduit et convaincu de rejoindre Skadden, c’est la dynamique du bureau de Paris, insufflée par Armand Grumberg, qui est tournée vers le développement du bureau et du business. Mon équipe et moi allons pouvoir participer à ce développement à Paris ainsi qu’à l’expansion de l'offre pan-européenne et mondiale de Skadden.
Quelle est la spécificité de votre pratique ?
Je conseille principalement des fonds d’investissement, tels que Ardian ou HIG, et des family offices. Ma pratique est constituée d’opérations de private equity mid-cap en France et à l’étranger. C’est-à-dire que j’accompagne aussi bien mes clients français sur des projets cross-border, notamment au Royaume Uni, en Italie ou aux Etats-Unis, que des fonds étrangers qui souhaitent réaliser des investissements en France.
La particularité de mon équipe est que nous sommes des acteurs du marché, parfaitement intégrés parmi les fonds et les banquiers d’affaires, avec qui nous entretenons d’excellentes relations. Nous intervenons sur tous types de secteurs et nous nous adaptons aux tendances du marché, afin d’accompagner nos clients dans leurs projets, y compris à l’occasion d’opérations dans des secteurs très réglementés, tel que celui de la santé depuis le début de la crise Covid-19 par exemple.
Quels sont vos objectifs chez Skadden ?
Le premier objectif est de participer au développement de l’activité private equity du bureau de Paris grâce à la confiance de ma clientèle historique, mais également avec les clients de Skadden dans les autres bureaux, en particulier, ceux de New York, Londres et Francfort.
Skadden traite des dossiers mid, upper-mid et large-cap, et notre ambition en France est de se positionner sur ces marchés.
L’arrivée d’un associé spécialisé en private equity à Paris était particulièrement attendue par nos bureaux à Londres et à Francfort, aussi bien pour compléter le maillage territorial en Europe et élargir notre offre pan-européenne, que pour accompagner les clients existants de Skadden à Londres, New York et Francfort sur leurs projets en France.
Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)