Créé il y a huit mois, le cabinet d'avocats d'affaires Rive Gauche Avocats connaît un développement rapide. Fondé par Emmanuel Tricot et Gaël Peyneau, le cabinet compte désormais cinq avocats aux expertises complémentaires, notamment en droit de la concurrence, droit commercial et compliance.
Depuis la création de Rive Gauche Avocats, comment l'équipe s'est-elle développée ?
Emmanuel Tricot : nous sommes portés par nos clients. La création d’un cabinet, c’est un accomplissement qui s’accompagne d’une sorte de vertige : serons-nous la réponse que clients et partenaires attendaient ? Après huit mois d’activité, nous sommes rassurés. Le socle du développement de Rive Gauche Avocats, c’est d’abord la satisfaction exprimée par nos clients. Ils nous donnent une énergie folle. Et cette énergie irrigue toutes nos initiatives.
Gaël Peyneau : cette énergie anime également l’équipe qui nous a fait la confiance de rejoindre le projet. Aujourd’hui, le cabinet compte, outre ses deux associés fondateurs, trois collaborateurs : Antoine MEYER-WOERTH, senior, Julia DAO et Hector GITTON-QUENT. Ils ont des expériences très complémentaires et beaucoup d’enthousiasme.
Emmanuel Tricot : la complémentarité des expertises est au cœur de l’ADN de Rive Gauche Avocats. La valeur ajoutée pour nos clients tient, je crois, au fait que nous savons croiser les matières et éclairer des questions complexes en s’inspirant quand c’est utile de nos expériences dans des domaines connexes.
Gaël Peyneau : notre philosophie c’est d’ailleurs, de manière plus générale, l’horizontalité : au sein de l’équipe, il n’y a pas d’associés et de collaborateurs au sens traditionnel du terme. Nous sommes certes, Emmanuel et moi, des managers pour Julia, Hector et Antoine, mais nous sommes surtout des coachs ou des sparring partners. Nous les accompagnons pour qu’ils approfondissent et diversifient leurs expertises et soutenons concrètement leurs initiatives commerciales personnelles. Nos clients sont très sensibles à cette approche entrepreneuriale, mais aussi à l’état d’esprit avec lequel nous traitons leurs dossiers.
Emmanuel Tricot : nous sommes attentifs à être réactifs et concrets, à proposer des solutions qui reflètent autant ce que nos clients attendent que notre propre expérience, à adapter nos honoraires aux réalités de leurs dossiers. Sur ce dernier point, par exemple, Rive Gauche Avocats est un des premiers cabinets français à proposer à ses clients des solutions de financement de leurs actions, même lorsque les enjeux financiers du dossier ne sont pas considérables. Le partenariat du cabinet avec Qanlex, fonds leader spécialisé en matière de financement des litiges en droit français, nous permet ainsi de limiter l’exposition financière de nos clients pour chaque dossier, alors que nous avons déjà une approche très ajustée en matière d’honoraires. Nous pouvons ainsi les accompagner le plus efficacement possible au stade amiable ou contentieux pour leurs litiges commerciaux ou de droit de la concurrence.
Quelles sont les expertises apportées par les nouveaux collaborateurs seniors ?
Gaël Peyneau : leurs expertises répondent exactement aux attentes des clients du cabinet, parmi lesquels nous pouvons citer un équipementier automobile français de dimension mondiale, un opérateur international du marché des articles de sport, un leader des marchés du recrutement, un groupe français de media et d’édition, une des principales banques françaises, des réseaux de distribution, des associations professionnelles, une fondation universitaire de premier plan, etc. Mais nous apportons le même soin aux dossiers que nous confient des entreprises de plus petite dimension, notamment dans les secteurs de la mobilité, du conseil, de la logistique, de la pharmacie ou de la chimie. Comme Emmanuel, je travaille avec Antoine, Julia et/ou Hector en fonction des problématiques des missions.
Emmanuel Tricot : alors déjà une chose importante, Antoine, Julia et Hector, je les connais depuis longtemps ! Antoine a travaillé avec moi pendant plus de 3 ans, notamment au sein du cabinet KPMG Avocats. Il a par ailleurs développé ses expertises avec les meilleur(e)s, et je rends là un hommage spécial à Julie Catala-Marty du cabinet BCLP d’où il nous rejoint. Julia et Hector ont également travaillé avec moi chez KPMG Avocats. Aucun des trois n’est avec nous par hasard. Et leur confiance nous oblige.
Gaël Peyneau : pour résumer certains points saillants, Antoine est un avocat reconnu en droit de la concurrence européen et français, de la distribution et des réseaux et en droit commercial. Julia est une experte du droit de la concurrence et du contrôle des concentrations, avec d’autres cordes à son arc dont la réglementation des subventions ou investissements étrangers. Hector est très polyvalent, avec un appétit particulier pour le contentieux commercial, le droit de la concurrence et de la régulation ou encore le droit de la consommation.
Emmanuel Tricot : le cabinet est également très actif en matière de compliance concurrence et, là, toute l’équipe est collectivement impliquée sur ces dossiers.
Quels sont les objectifs de croissance et les perspectives pour Rive Gauche Avocats ?
Emmanuel Tricot : notre objectif est de boucler notre premier exercice en étant fiers du chemin parcouru ! On y travaille ! Plus sérieusement, le développement du cabinet est essentiellement assuré par des clients qui nous choisissent à raison de notre approche partenariale. Donc, notre ambition, c’est que leur fidélité inspire un cercle de confiance encore plus large, que nous ne décevrons pas.
Gaël Peyneau : nous avons aussi l’intention d’attirer de nouveaux talents, sensibles au projet de Rive Gauche Avocats et en particulier à sa charte des valeurs (disponible sur le site de Rive Gauche Avocats). Nous sommes en discussion avec de jeunes avocats mais aussi avec des professionnels très reconnus qui nous ressemblent et envisagent un nouvel élan. Des personnes formidables et des spécialités complémentaires des nôtres, mais c’est encore un peu tôt pour en parler.
Emmanuel Tricot : enfin, nous espérons pouvoir bientôt communiquer sur certains développements à l’international. Notre empreinte est déjà en partie européenne mais le continent africain, notamment, devrait à court terme être un espace d’épanouissement pour nos pratiques. Nous y avons déjà établi de fortes relations de confiance et de respect.
Propos recueillis par Arnaud Dumourier
