Etude "Going global, strategy and execution in cross-border M&A" par Baker & McKenzie

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Les opérations de fusions et acquisitions transfrontalières à leur plus haut niveau depuis la fin de la crise financière de 2008.

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Selon l’étude "Going  global,  strategy  and  execution  in  cross-border M&A" publiée ce jour par le cabinet Baker & McKenzie, en partenariat avec FT Remark, l’heure est à l’optimisme en matière de fusions et acquisitions transfrontalières. Plus de mille opérations ont été enregistrées au premier trimestre 2014 pour un montant total de 263,1 milliards de dollars soit le plus haut niveau depuis la crise financière de 2007-2008. 90% des personnes interrogées considèrent leurs dernières opérations transfrontalières réussies et 34% envisagent de réaliser une autre opération au cours des deux prochaines années.

"Cette  tendance  nous  indique  que  les  fusions  et  acquisitions  transfrontalières  sont  un  outil efficace  pour  s’implanter  sur  de  nouveaux marchés  de  consommation.  Le  volume  des  opérations devrait  continuer  de  s’accroître  dans  la  mesure  où    un  tiers  des  dirigeants  sondés  envisagent  d’autres  opérations  au  cours  des  deux  prochaines  années,  ce  qui  est  une  bonne  nouvelle  pour le  dynamisme  du  marché  mondial" explique Stéphane Davin, associé du département M&A du bureau de Paris de Baker & McKenzie.

L’Europe une cible toujours très convoitée

Le nombre des fusions et acquisitions transfrontalières impliquant des investisseurs de zones géographiques distinctes a significativement augmenté. Elles représentent plus de la moitié de la totalité des opérations transfrontalières réalisées depuis début 2014. L’Europe a été la cible la plus convoitée, notamment par les investisseurs asiatiques, avec 38% des transactions en valeur.

A contrario, les acquisitions de cibles américaines sont en léger recul passant de 36% en 2012 à 27% en 2013. C’est toutefois l’Afrique qui enregistre la plus forte croissance du nombre d’opérations réalisées sur son territoire. Son poids a presque doublé passant de 4% des opérations en 2012 à

Les Etats Unis en tête des investisseurs

Les investisseurs américains restent les plus actifs : ils ont mené 39% des opérations en 2013 contre 33% en 2012. Les investisseurs asiatiques ont également accru leur activité d’opérations transfrontalières passant de 14% en 2012 à 17% en 2013, exception faite du Japon qui a ralentit significativement ses investissements à l’étranger (de 19% à 10%). Les investisseurs des régions Afrique et Moyen Orient choisissent d’investir en priorité dans leur zone géographique. Néanmoins, leur appétit pour des cibles implantées dans les marchés émergents (notamment l’Asie) et sur les marchés développés s’est accru.

L’accès à de nouveaux marchés, moteur des opérations transfrontalières

Plus d’un tiers des dirigeants interrogés déclarent que la volonté d’avoir accès à de nouveaux marchés de consommation motive et dicte leur stratégie d’acquisitions à l’étranger. Viennent ensuite l’accès à la propriété intellectuelle (25%), aux actifs industriels (21%), aux ressources naturelles (12%) et enfin au capital humain (8%).

"Chacun  des  facteurs  de  motivation  qui  poussent  les  dirigeants  à  se  lancer  dans  des  fusions acquisitions  transfrontalières  soulèvent  des  questions  juridiques  spécifiques.  Leur  maîtrise  est fondamentale  pour  le  succès  de  ces  opérations,  complexes  compte-tenu  de  leur  caractère  multi juridictionnel. Il s'agit notamment de maitriser les due diligences, le respect des régulations locales et des règles de conformité ainsi que les enjeux de la phase post-acquisition", explique Eric Lasry, associé du département M&A du bureau de Paris de Baker & McKenzie.

Les joint-ventures moins plébiscitées qu’auparavant

Alors que les joint-ventures ont connu une forte croissance ces deux dernières années, l’étude montre que les dirigeants s’en détournent progressivement. 64% des sondés privilégient une acquisition à une joint-venture considérant que cette dernière génère plus de conflits et engendre des problèmes de contrôle. 37% affirment avoir eu une mauvaise expérience avec une joint-venture.


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