Pour obtenir réparation de son préjudice moral, la société victime d'un logiciel malveillant doit démontrer la dégradation concrète de sa réputation ou de son image auprès de ses clients : le préjudice d’anxiété n'est réparable que du seul chef de la personne physique.
Le 31 décembre 2018, une société a reçu un courriel anonyme en anglais lui demandant le paiement d’une rançon d’un million d’euros sur différents comptes bitcoins et prouvant que le rançonneur possédait des données confidentielles de la société : comptes bancaires, listes de contacts, documents et extrait du code source de l’application principale de la société. Ordre était donné de payer avant le 15 janvier 2019 à défaut de quoi le pirate adresserait des spams aux partenaires, employés et concurrents de (...)