Loic André considère qu’un jeune juriste d’entreprise apporte beaucoup de valeur ajoutée au sein d’une entreprise. Il estime qu’il est notamment beaucoup plus à même d’utiliser les nouvelles technologies que les anciennes générations, qu’il s’agisse des réseaux sociaux ou des outils professionnels.

Il ajoute que le jeune juriste est extrêmement curieux dès ses premières années d’études, notamment dans les domaines de la finance et de l’économie. Loic André en déduit qu’il ne va pas pratiquer que du droit, mais va essayer de comprendre le domaine financier et fiscal du contrat qu’il rédige afin de mieux répondre à son client.

Loic André estime cependant que le métier n’évoluera pas dans les prochaines années, précisant qu’actuellement, les smart contracts n’ont pas de fort impact dans les directions juridiques, surtout dans les grands groupes qui ont du mal à "faire bouger les process". Il pense cependant qu’à terme, il ne sera pas plus seulement juriste, mais deviendra un véritable business partner, et conclut que les entreprises se concentreront de plus en plus sur les plus-values des juristes formés sur les contrats des nouvelles technologies.