Un testament doit être dicté par le testateur au notaire auquel il a confié une mission de contrôle direct et de fidélité. Les dernières volontés de l'intéressé ne peuvent donc pas être reçues avec l'assistance d'un interprète.
Onze enfants ont hérité de leur père, en l'état d'un testament. Des difficultés se sont élevées lors de la liquidation et du partage de sa succession. La cour d’appel de Montpellier a rejeté la demande d'annulation du testament au motif qu'ayant des difficultés pour s'exprimer en français, le défunt a dicté ses dernières volontés, avec l'assistance d'un interprète en langue arabe, à l'officier ministériel qui les a reçues et transcrites en langue française en présence de deux témoins. Selon les juges du fond, cette dictée est conforme aux dispositions de l'article (...)