Le Conseil des barreaux européens (CCBE) vient d’adopter sa réponse à la consultation de la Commission européenne sur la révision de la directive anti-blanchiment d’argent.
Dans un communiqué du 26 octobre 2011, le CCBE indique qu'il "constate que la mise en oeuvre d'un système conçu pour le secteur des services financiers est fondamentalement incompatible avec les règles professionnelles dans de nombreux systèmes juridiques européens, et perturbe le rôle des avocats et l’État de droit".
Le président du CCBE, Georges-Albert Dal, a précisé que "le CCBE croit fermement que certaines des dispositions de la 3e directive anti-blanchiment sont contraires aux valeurs fondamentales de la profession et impliquent une véritable dégradation des droits des citoyens. Le CCBE accueille favorablement la possibilité d'engager un dialogue constructif avec la Commission en vue de rechercher un bon équilibre entre les besoins de la société en général et les droits des citoyens, notamment eu égard aux obligations que la directive impose à la profession d’avocat."