La personne qui impute à un magistrat l'existence d'une collusion constante avec le Président de la République, insinuant que le magistrat en aurait été récompensé par un avancement, est diffamatoire car ces propos portent atteinte à l'honneur ou à la considération du magistrat, un tel comportement étant susceptible d'être pénalement réprimé.
Un magistrat a porté plainte et s'est constitué partie civile devant un juge d'instruction du chef de diffamation publique envers un fonctionnaire, un dépositaire de l'autorité publique ou un citoyen chargé d'une mission de service public, après la publication du livre de M. F. intitulé "le Mur des cons", édité chez M. L. La cour d'appel de Lyon a confirmé le jugement du tribunal correctionnel qui a relaxé les prévenus.Elle a écarté l'existence d'une (...)