Louis-Romain Riché a rejoint Herald en tant qu'associé, renforçant ainsi l'expertise contentieuse du cabinet d'avocats d'affaires. Dans un entretien accordé au Monde du Droit, il explique les raisons de son choix et détaille sa vision pour l'avenir.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Herald ?
C’est une grande fierté pour moi de rejoindre Herald qui est l’un des cabinets français les plus reconnus de la place.
En effet, j’ai le bonheur de travailler avec le bâtonnier Jean Castelain et son équipe talentueuse depuis plusieurs années sur des contentieux stratégiques. Le pôle contentieux est composé d’excellents techniciens qui ont une hauteur de vue sur les dossiers au service de l’intérêt du client.
En outre, j’ai été convaincu par le positionnement du cabinet avec ses multiples expertises dans tous les domaines du droit des affaires et les synergies concrètes qui existent entre ses départements.
Herald dispose également d’un réseau international très intégré de premier plan, essentiel dans la gestion de situations complexes.
Quelle est la spécificité de votre pratique ?
Ma pratique est spécifiquement contentieuse dans les matières civiles, commerciales ainsi qu’en droit pénal des affaires. Dans ce cadre, j’accompagne une clientèle composée de sociétés françaises et internationales (basées notamment en Suisse, aux États-Unis, au Luxembourg et en Belgique) sur toutes leurs problématiques contentieuses notamment de concurrence déloyale, d’inexécution contractuelle ou encore d’escroquerie.
Après plus de dix ans d’exercice, j’ai également développé une expertise dans la gestion de contentieux successoraux et de trusts internationaux pour le compte de grandes fortunes françaises.
Grâce notamment au master II contentieux-arbitrage et MARC d’Assas (2009) ainsi qu’aux cours de l’ESSEC IRENÉ (Institut de Recherche et d’Enseignement sur la Négociation) pendant le programme Grande École (2011), je tiens dans chaque dossier à être un pur litigator toujours ouvert à la transaction.
De plus, j’ai le bonheur d’avoir la confiance de dirigeants pour les conseiller sur le plan stratégique à l’occasion de leurs négociations d’opérations de M&A/Private Equity.
Par ailleurs, réserviste dans la Marine depuis 2007 et désormais capitaine de corvette dans la réserve citoyenne, j’accompagne pro bono l’état-major de la marine et l’état-major des armées au travers de conseils juridiques. J’interviens aussi dans la défense de militaires mis en cause dans des procédures judiciaires à la suite d’OPEX.
Enfin, en tant qu’ancien secrétaire de la Conférence (2015), j’ai à cœur de conserver ponctuellement une pratique de droit pénal général auprès des justiciables les plus démunis.
Quelles sont vos ambitions pour le cabinet ?
J’ai d’abord le souhait de m’intégrer dans ce cabinet en m’imprégnant au mieux de son ADN qui lui permet d’être aujourd’hui un des plus anciens et respectés cabinets français. Sa signature est une référence notamment en contentieux qui oblige à l’excellence, l’écoute, la créativité ainsi qu’au respect des valeurs de notre profession.
Puis, j’aimerais développer les liens avec les cabinets partenaires, notamment dans les pays avec lesquels j’interagis de manière habituelle, dans la mesure où c’est une source de développement importante dans un cabinet full service comme Herald.
Par ailleurs, dans le contexte du développement de l’IA dans le milieu juridique, je suis attentif à son utilisation au service de nos clients dans un cadre éthique et conforme à nos principes déontologiques en matière par exemple de cybersécurité.